Tchad

Pour la mise en œuvre de cette composante, les activités réalisées ont porté sur les études et contrôle des travaux, le développement des Infrastructures et aménagements pastoraux, de conservation, de transformation, de commercialisation et de sociales de base.

Pour les études et le contrôle de réalisation des différentes infrastructures, le projet a recruté le bureau CIRA et les deux contrats ont été approuvés mais seul le contrat relatif aux études a reçu un ordre de service. Le Bureau a livré les rapports de l’APS, de l’APD et des DAO sur lesquels le projet a porté des observations en proposant de remplacer le type d’irrigation goutte à goutte par le système californien. A cet effet, le bureau d’études a formulé une demande d’avenant qui n’a pas été approuvé par le projet car il est précisé dans le contrat qu’aucun avenant n’est possible.

Concernant, le développement des Infrastructures et aménagements pastoraux, les travaux de construction de deux (2) aires d’abattage et de dix (10) parcs de vaccination sont en cours d’exécution) par deux entreprises (SIBORO et METALLUX). L’entreprise SIBORO qui réalise les travaux dans le Barh El Gazel est à la phase de finition et a soumis au projet une demande de réception provisoire. Par contre, l’entreprise METALLUX au Kanem est en plein travaux.

Pour le développement des infrastructures de conservation et de transformation, le projet a réalisé 30 banques céréalières, cinq (5) unités de séchage et de conditionnement et 30 boutiques d’aliment pour bétail sont en cours avec un taux d’exécution de 65%. Par contre l’entreprise attributaire du marché relatif à la construction de dix (10) plateformes multifonctionnelles se réserve de signer le contrat à cause de la sous-évaluation du marché.

En ce qui concerne les infrastructures de commercialisation, le contrat relatif à la construction de deux (2) marchés à bétail a été approuvé mais pendant l’enregistrement la Banque a envoyé un avis d’objection pour dépassement de plus de 20% de l’enveloppe prévue pour l’activité. Une nouvelle demande d’avis de non objection a été envoyée à la BAD après la révision de la LBS mais la Banque estime qu’il y a vice de procédure dans l’attribution du marché et demande au projet d’attribuer le marché au premier moins disant issue de la première évaluation. Pour les travaux de construction des cinq (5) marchés ruraux, deux (2) marchés sont réalisés mais les travaux des 3 autres sont suspendus pour défaut de paiement du premier décompte bloqué dans le circuit de la BAD.

En matière d’infrastructures sociales de base, les travaux de construction de 5 centres de santé étaient au stade de demande d’avance de démarrage des travaux. Mais le paiement a été suspendu par la BAD parce qu’il s’agit des centres de santé qui ont un coût largement supérieur aux cases de santé prévues dans le rapport d’évaluation. Le paiement a été programmé dans le budget 2020 de la contrepartie État au compte du Projet

 

Champs semencier de Maïs

Les activités réalisées ont porté sur le développement de la production et de la productivité des principaux systèmes d’exploitation agro-sylvo-pastorale et le renforcement de la nutrition.

Pour la production et la productivité agricole, le projet a formé 254 producteurs et techniciens sur les techniques des productions semencières et le réseautage, la gestion organisationnelle, institutionnelle et financière d’une OP ainsi qu’un aperçu sur le compte d’exploitation prévisionnel d’une exploitation agricole, techniques des défenses et restauration des sols et les techniques de productions maraichères, les semences améliorées dans la production agricole.

Dans le cadre de la production de semences, le projet en collaboration avec les services techniques de l’agriculture a organisé des missions d’inspection des champs semenciers d’environ 125 ha. En 2020, 23.6 tonnes de mil, 22.9 tonnes de maïs et 2.5 tonnes de niébé sont produits. Aussi, le projet a installé deux stations agro météorologiques pour le suivi de la pluviométrie.

D’autre part, le projet a expérimenté une nouvelle variété de mil, l’écotype EMG en comparaison à la variété GB 8735 vulgarisé. La conclusion de la recherche est en cours d’élaboration.

 

Formation sur la transformation de viande

En matière de genre, le projet a formé 110 membres des groupements féminins sur la gestion des activités génératrices de revenus (transformation de la viande, tannage de peau…). Aussi, deux missions de suivi et d’appui ont été organisées pour échanger avec les membres des groupements féminins pour apprécier les conditions

d’utilisation des matériels de transformation des produits agricoles octroyés et de l’évolution des activités d’encadrement des groupements. Ces missions ont permis de rencontrer environ 734 membres des groupements féminins.

 

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