Gambie

Les activités réalisées ont porté sur l’aménagement des bas-fonds et des périmètres irrigués, la réalisation de piste d’accès aux bas-fonds, des infrastructures de l’élevage et sociales de base.  

Digue d’accès au périmètre. 

 

Miel conditionné avec l’appui du P2RS

Pour la production apicole, le projet a installé 65 unités de production de miel et formé 60 personnes dont 14 femmes sur mes techniques apicoles(Production, conditionnement…).  Le projet a distribué des kits de démarrage et des ruches pour la production, la collecte et la transformation du miel. Le soutien au développement de l’apiculture a contribué à la création de l’emploi, à l’amélioration des revenus et de la sécurité alimentaire des bénéficiaires dans la zone d’intervention du projet.  Grâce à une gestion, un emballage et un étiquetage améliorés, le miel produit par ces bénéficiaires est disponible sur les marchés locaux et même dans les supers marchés de la place.  Selon Saikou, un bénéficiaire des actions du projet affirme significativement améliorer ses revenus. « En moins d’un an, j’ai vendu 30 litres de miel au prix de marché de 250 dalasis le litre. La cire d’abeille fournit également de bons revenus. Ces revenus me permettent de couvrir mes besoins financiers de base de mon ménage. En plus de cela, la technique apicole améliorée contribue à réduire les pratiques destructrices qui entraînent souvent des dommages à l’environnement et des feux de brousse fréquents ».

Prise de la taille d’un enfant en Gambie

Aussi, le projet a appuyé le Burkina Faso, la Gambie et le Tchad pour la réalisation des enquêtes de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ces enquêtes sont précédées des formations et des tests de standardisation pour mieux permettre aux enquêteurs d’assimiler les différents paramètres du questionnaire et de maitriser les techniques anthropométriques. Ce qui a permis de rendre disponible les indicateurs de résultats et les facteurs

contributifs de qualité pour les analyses du cadre harmonisé et déterminer les zones et les populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle dans ces pays.

Pour la mise en place du système d’alerte précoce hydrométrique (SAPH), le projet a acquis et installé 12 stations au Burkina Faso et au Tchad. Par ailleurs, le projet a obtenu un accord de la BAD pour l’acquisition par entente directe de 23 stations hydrométriques complémentaires dans les autres pays (Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal) en marge de la Gambie déjà bénéficié d’un programme national de couverture des bassins en vue de prévenir les risques des inondations.

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